Devenez un heureux personnage

Alexandre le Bienheureux ©Madeleine Films

La société dans laquelle nous vivons regorge de pièges à bonheur. Pertes de repères, insécurité professionnelle, solitude, culte du paraître – jamais notre équilibre personnel n’a été mis à si rude épreuve.
Rendons lui la place qu’il mérite !
Voici dans le désordre, quelques recettes de tranquilité développées au fil du temps, qui je l’espère, pourront filer un coup de pouce à certains.

  • Acceptons l’idée que vous nous ne pouvons pas maîtriser tous les paramètres de notre vie.
    Cette idée assez simple nous évitera certains surcroîts d’angoisse et de culpabilité quand quelque chose ne s’est pas déroulé comme prévu.
  • Quelques soient les épreuves que nous ayons enduré, fuyons les attitudes victimaires.
    Non seulement ressasser nos difficultés ne nous aide pas à les résoudre, mais cela nous maintient dans un climat négatif. Bannissons le reste du monde de l’équation et partons du principe que nous restons seuls maîtres de notre état d’esprit.
  • Réapprenons à nous aimer.
    La meilleure méthode consiste selon moi à revenir à ses fondamentaux. En d’autres termes, rappelons nous à quoi nous aspirions à 18 ans (projets, passions). Nous nous rendrons compte que cela n’était ni forcément si mal, ni forcément trop tard. Ce reflet de ce que nous sommes nous conduira à nous reconsidérer comme « aimable » au sens propre du terme.
  • Maintenons nous tant que possible sur l’axe de notre équilibre.
    Acceptons l’idée que certaines situations, activités, ou personnalités ne nous conviennent pas. Quand notre instinct nous alarme, inutile de nous battre et passons (si possible) à autre chose dans le calme.
  • Restons nous même.
    Fuyons la pression sociale. Ne cherchons pas à plaire au plus grand nombre, c’est un combat perdu d’avance.
  • Refusons d’être jugé pour nos goûts où ce que nous sommes.
    Aucune personnalité ne doit se justifier d’être ce qu’elle est ou ce à quoi elle aspire.
  • Réjouissons nous des remarques constructives et bienveillantes.
    Elles nous feront progresser.
  • Tâchons d’aimer ce que nous faisons.
    Si nous sommes coincés par un boulot que nous détestons ou diverses contraintes, tâchons de nous organiser de façon à consacrer du temps à une activité stimulante –  trente minutes par jour peuvent parfois suffire.
  • Créons tant que nous pouvons.
    Quelque soit la discipline, c’est à mes yeux le meilleur antidépresseur à moindre coût. Cela stimule notre confiance.
  • Ne laissons personne nous culpabiliser pour quelque raison que ce soit.
    C’est une juste une façon de prendre le pouvoir sur nous.
  • Apprenons à rester derrière la vitre.
    Face à une situation déplaisante ou une attaque, pensons d’abord à nous. Gardons toujours un pas de recul pour ne pas nous laisser atteindre. Cela permet une meilleure analyse de la situation et une réponse plus adaptée.
  • Refusons de nous laisser enfermer dans une case. (voir)
    À savoir « tu es fait pour ceci plus que pour cela ». Si nous aspirons à quelque chose, n’écoutons que nous même et travaillons. Point.
  • Si nous échouons quelque part, bannissons tout regrets.
    Réjouissons nous plutôt d’avoir appris quelque chose.

J’ai bien entendu conscience du fait que cette liste ne prend pas en compte la complexité des ressorts intimes de chacun. Toutefois, je reste persuadé que la mécanique du retour au bonheur doit commencer par une vraie décision de notre part.
N’attendons plus pour inverser la vapeur !

NB